Les niveaux logiques de Robert Dilts : un outil puissant d’alignement lors d’un bilan de compétences
- Hélène Séjourné
- 5 oct.
- 3 min de lecture
Le texte suivant a été rédigé par Marie Ortoli, consultante en bilan de compétences pour le cabinet HELENE SEJOURNE à Reclose.

Quand une personne s’engage dans un bilan de compétences, c’est souvent parce qu’elle ressent un décalage : son métier ne l’épanouit plus, ses choix passés ne résonnent plus avec ses aspirations actuelles, ou elle a besoin de redonner du sens à sa vie professionnelle. Le bilan devient alors un espace privilégié pour se reconnecter à soi, clarifier ses envies et envisager un projet aligné avec ce qu’elle est profondément.
Parmi les outils puissants utilisés dans ce cheminement, les niveaux logiques de Robert Dilts offrent une grille de lecture simple et complète. Ils permettent de mettre en lumière les différents aspects de la personne, du plus concret au plus existentiel, afin de comprendre où se situent les blocages mais aussi où se trouvent les leviers d’évolution.
Les niveaux logiques se déploient comme une carte de soi, allant de l’environnement extérieur jusqu’à la contribution que l’on souhaite apporter au monde :

Où et avec qui ? (Environnement) : c’est l’espace (lieux, relations, contextes) dans lequel nous évoluons au quotidien. Parfois, telle une variable d’ajustement un changement d’environnement, voire parfois un élément de l’environnement suffit à retrouver un équilibre et le bien-être.
Comment ? (Comportements) : ce sont nos façons d’agir, notre savoir-être. Ces attitudes sont souvent caractéristiques de notre identité profonde, même lorsqu’elles nous semblent naturelles. On est ici sur des qualités innées qui vont se révéler au cours du temps et des expériences vécues.
Quoi ? (Capacités) : ce sont nos compétences acquises, autrement dit savoirs, savoir-faire et savoir-transmettre. C’est le terrain où la formation et l’expérience nourrissent concrètement notre projet.
Pourquoi ? (Valeurs) : ce sont les moteurs invisibles et essentiels qui nous font vibrer. Les identifier permet de comprendre ce qui génère bien-être et motivation au quotidien. De fait, quand ces valeurs ne sont pas ou plus nourries c’est l’indicateur qu’il est temps de changer quelque chose dans notre environnement.
Qui ? (Identité) : au-delà d’un métier, c’est le rôle que nous incarnons dans la vie. Reconnaître cette mission, c’est toucher à ce qui nous définit depuis toujours ; on peut l’exprimer comme « Je suis celle ou celui qui… ».
Pour Quoi ? (Contribution) : cette dimension ouvre vers le sens élargi : en quoi ce que je fais contribue-t-il à plus grand que moi ? Quelle trace je laisse dans le monde ?
Lors d’un bilan de compétences, explorer ces niveaux un à un, puis les relier entre eux, permet de prendre conscience de ce qui est vraiment essentiel et de voir à quel niveau on souhaite agir (environnement et/ou capacités). On découvre souvent que le projet qui tient à cœur (que ce soit une reconversion, un repositionnement professionnel, voire une activité extra-professionnelle) n’est pas seulement une affaire de métier ou de compétences, mais de cohérence entre toutes ces dimensions.
En conclusion, les niveaux logiques de Dilts ne sont pas qu’un outil de réflexion : ils deviennent une boussole intérieure. En les explorant dans le cadre d’un bilan de compétences, chacun peut identifier ce qui le nourrit en profondeur, comprendre pourquoi certains choix ne résonnent plus et construire un projet professionnel et personnel véritablement aligné.
Enfin, c’est avancer avec confiance vers un avenir professionnel et personnel épanouissant, mais aussi contribuer à quelque chose de plus grand que soi. Et c’est précisément ce que permet ce travail d’alignement : transformer un questionnement en une trajectoire claire, fluide et porteuse de sens.
Un grand merci à Marie Ortoli pour la qualité de son article.
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