Thomas, 42 ans : trouver sa voie entre art, stabilité et épanouissement

Quand Thomas arrive en bilan de compétences, il a 42 ans et le sentiment d’avoir fait le tour de son poste. Il ne se sent ni complètement à sa place, ni vraiment acteur de ses choix professionnels. Un constat flou mais pesant : il n’a pas le sentiment de faire un métier qu’il a choisi. Au fond de lui, une envie forte émerge : embrasser une carrière artistique. En parallèle, un autre désir tout aussi profond : celui de fonder une famille et de gagner en stabilité.

Au fil des séances, son projet de départ s’est transformé. « On s’est éloigné de mon idée initiale, mais c’est une bonne chose. Ça m’a ouvert une autre voie, à laquelle je ne pensais pas, et qui est très nourrissante pour mon équilibre personnel. » Même si le volet artistique n’a pas été exploré autant qu’il l’aurait souhaité, le travail mené ensemble lui a donné l’énergie d’approfondir cette piste à côté : exposition avec des artistes, valorisation de ses créations… Il agit, il ose, il avance.

Thomas a surtout trouvé du sens : « J’ai compris que mon parcours, que je croyais chaotique, avait une cohérence. J’ai acquis des compétences. Mes choix de changement, que je pensais faits dans la confusion, répondaient en réalité à une logique que je n’avais pas vue. Aujourd’hui, je suis fier de mon parcours. »

Le bilan a été un vrai déclencheur : « C’était presque thérapeutique. J’avais besoin, psychologiquement, de me prendre en main. J’ai trouvé une stabilité professionnelle et personnelle. Je sais où je vais, et comment je vais y aller. Je me sens apaisé. »

Ce travail de clarification s’est nourri de moments de doute, de remises en question, mais aussi de rencontres inspirantes : « Les enquêtes métiers organisées par Hélène m’ont permis de comprendre que le projet artistique, tel que je l’imaginais, ne m’apporterait pas la sécurité dont j’avais besoin. J’ai alors construit un autre projet, plus équilibré. »

Et de conclure :« Hélène a cette capacité de guider sans prendre la main. Elle nous met sur les rails, mais c’est à nous de nous prendre en main. »